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Élever pour nourrir, bâtir pour grandir.
Ensemble, cultivons la paix. Ensemble, nourrissons demain.Face aux défis croissants de la faim, de la pauvreté et de l’instabilité, AGRIPEACE s’engage pleinement à apporter des réponses concrètes, locales et durables.
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Ituri : Agripeace plaide pour la sécurité des agriculteurs
Bunia, 19 juillet 2025 Une note de plaidoyer pour la protection des agriculteurs a été remise vendredi au gouverneur militaire de l’Ituri. Ce document a été présenté par l’organisation Agripeace, dans le cadre de ses actions pour soutenir la paix à travers l’agriculture.Ce plaidoyer intervient après une mission diplomatique menée par Agripeace auprès de l’Ambassade du Canada en RDC. L’objectif : attirer l’attention des partenaires internationaux sur la situation difficile des paysans dans l’Est du pays, souvent victimes d’insécurité, d’abandon et de précarité.« L’agriculteur est le pilier silencieux de la nation. Sans lui, il n’y a ni pain, ni paix », a déclaré le représentant d’Agripeace, Me Guerschom Dramani Pilo.Un projet pour la paix et la stabilitéLa note de plaidoyer s’inscrit dans un programme intitulé :« Appui à la gouvernance locale inclusive et à l’agriculture durable pour la paix et la stabilisation de l’Ituri et du Nord-Kivu ».Ce projet vise à :Renforcer la sécurité des agriculteurs ;Encourager l’agriculture durable ;Soutenir la paix locale à travers le développement rural.Selon Me Dramani Pilo, l’Ambassade du Canada a manifesté un intérêt réel pour accompagner cette initiative, en partenariat avec Agripeace et d’autres acteurs internationaux.Soutien des autorités localesLe gouverneur militaire de l’Ituri, le Lieutenant-Général Johnny Luboya N’kashama, a salué cette démarche. Il a exprimé son appui à Agripeace et a demandé l’élaboration d’une note technique pour approfondir certaines propositions.Il a notamment recommandé de réfléchir à des solutions urgentes face à la hausse du prix des produits alimentaires de base, comme le maïs blanc dont le prix est passé de 6.000 à 20.000 francs congolais pour 10 kg.« Nous devons protéger ceux qui nourrissent la nation », a-t-il insisté.L’agriculture, chemin vers la paixAgripeace croit que la terre peut devenir un outil puissant de réconciliation et de stabilité. En soutenant les agriculteurs, c’est tout un peuple qu’on relève.Ce mouvement porté par des jeunes congolais engagés met l’agriculture au cœur de la paix, en créant des ponts entre les communautés rurales, les autorités locales et les partenaires étrangers.
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Protéger juridiquement ceux qui cultivent la terre, c’est cultiver la paix, nourrir la justice, et irriguer l’avenir d’une nation ⚖️
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L’AGRICULTURE EST L'ÂME DE LA PAIX ET LE CIMENT DE LA JUSTICE SOCIALE
La paix commence là où le droit à l’alimentation est respecté. L'agriculture, au-delà de nourrir, relie et réconcilie.Chez AGRIPEACE, nous restons résolument engagés à défendre et à promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels.C’est en protégeant le droit à l’alimentation, en renforçant la gouvernance agroalimentaire et en soutenant les acteurs locaux que nous préparons les fondations d’une paix réelle et durable.
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LA PAIX PAR L’AGRICULTURE
La faim, ennemie de la Paix et une fracture de l’humanité.« Là où le ventre est affamé, la paix ne peut s’asseoir. » Cette vérité, aussi ancienne que l’humanité elle-même, prend une urgence particulière à l’aube du XXIᵉ siècle. Dans un monde où les avancées technologiques permettent d’envoyer des vaisseaux vers Mars et de connecter des milliards d’individus, la persistance de la faim demeure une blessure à la conscience morale et un échec.Selon le rapport The State of Food Security and Nutrition in the World (SOFI 2023), publié en juillet 2024 par la FAO, l’IFAD, l’UNICEF, le PAM et l’OMS, environ 733 millions de personnes souffraient de faim chronique en 2023, un chiffre situé dans une fourchette estimée entre 713 et 757 millions. Cela représente une personne sur onze dans le monde, et une sur cinq en Afrique.https://www.fao.org/newsroom/detail/hunger-numbers-stubbornly-high-for-three-consecutive-years-as-global-crises-deepen--un-report/frCe chiffre n’est pas une simple statistique : c’est le poids de millions de destins fracassés, des familles disloquées, des enfants arrachés à leurs rêves, des communautés entières réduites au silence par la faim.La faim n’est pas seulement une privation physique ; elle est une blessure infligée à la dignité humaine, un ferment d’instabilité et de violence. Comme l’a brillamment analysé Amartya Sen, économiste et philosophe indien, « les famines ne sont pas des catastrophes naturelles, mais sont causées par l’homme ». Elles naissent de l’injustice sociale, l’inégalité criante dans l’accès aux ressources, les conflits armés qui détruisent les récoltes et chassent les populations de leurs terres, les crises économiques. « La faim est une fracture morale : elle brise l’équilibre intérieur des individus et déchire le tissu des sociétés ».En République Démocratique du Congo, terre d’une richesse naturelle inestimable mais meurtrie par des décennies de conflits armés et d’instabilités, la faim demeure une blessure. Là où elle s’installe, la faim prive les enfants d’école parce qu’il faut chercher à manger plutôt que d’apprendre ; elle affaiblit les corps et rend les maladies plus meurtrières ; elle pousse des familles entières à l’exode, à quitter leurs terres fertiles devenues incertaines à cause de la violence. En RDC comme ailleurs, la faim est un feu souterrain : elle consume la dignité humaine et menace de réduire en cendres tout. Elle ne devrait jamais être le destin d’un peuple, encore moins d’un pays dont le sol regorge de tant de richesses.C'est ainsi que la lutte contre la faim ne constitue pas uniquement une nécessité pour préserver des vies, mais également un impératif moral et politique pour l'ensemble d'une société. Cependant, en présence de cette problématique, une solution simple et profonde peut tout modifier : l'agriculture. Envisagez un champ aride et épuisé, puis observez sa métamorphose grâce au travail. C'est de cette manière que l'agriculture se transforme en un vecteur de paix. La pratique de l'agriculture ne se limite pas à la satisfaction des besoins alimentaires, elle représente également un symbole d'espoir et de renouveau pour les individus.
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